Accords de non-importation

Les accords de non-importation, (1765-75), dans l’histoire coloniale américaine, tentent de forcer la reconnaissance britannique des droits politiques par l’application de pressions économiques. En réaction au Stamp Act (1765) et aux Townshend Acts (1767), des associations coloniales de non-importation ont été organisées par les Sons of Liberty et les marchands whigs pour boycotter les marchandises anglaises. Dans chaque cas, les marchands et les fabricants britanniques ont subi une réduction de leurs échanges avec les colonies et ont exercé la pression prévue sur le Parlement. Lorsque les lois ont ensuite été abrogées, les boycotts se sont effondrés. Après les Intolerable Acts de 1774, le premier Congrès continental a immédiatement prévu des comités de non-importation et de non-exportation. La Grande-Bretagne avait cependant développé de nouveaux marchés en Europe, et l’influence attendue sur le Parlement ne s’est pas matérialisée. Pendant 10 ans, la non-importation fut la principale arme employée par les colons dans leur tentative infructueuse d’obtenir leurs revendications de la mère patrie par des moyens pacifiques.

Document de janvier 1770 suppliant les « Fils et Filles de la Liberté » de ne rien acheter au commerçant de Boston William Jackson parce qu’il ignorait le boycott colonial des importations britanniques.

Bibliothèque du Congrès, Washington, D.C. (n° de reproduction LC-USZ62-43568)

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