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Par Sara Ryding, B.Sc.Révisé par Emily Henderson, B.Sc.

Lorsqu’un cancer a commencé à se propager à partir de son emplacement initial, on parle de cancer métastatique. Le cancer du poumon métastatique désigne un cancer du poumon qui a commencé à se propager. La métastase est le processus par lequel les cellules cancéreuses se détachent et se déplacent dans l’organisme via la circulation sanguine ou le système lymphatique.

Crédit image : Yok_onepiece/.com

Types de cancer du poumon métastatique

Les métastases ne surviennent généralement pas à un stade précoce, la plupart des cancers du poumon métastatiques étant de stade 3 ou 4. La propagation des cellules cancéreuses à d’autres zones du corps commence généralement par l’invasion de zones proches, par exemple d’une partie du poumon à l’autre. Lorsque cela se produit, on parle de métastase locale.

Dans des cas plus extrêmes, les cellules cancéreuses peuvent se déplacer à travers les ganglions lymphatiques vers d’autres parties du corps. Cela peut conduire à la formation de tumeurs secondaires dans d’autres organes. Lorsque cela se produit, on parle de métastase à distance. La propagation par le système lymphatique prend généralement plus de temps que la propagation par la circulation sanguine.

Les endroits les plus courants où un cancer du poumon se métastase sont le cerveau, les os et les glandes surrénales. D’autre part, les types de tumeurs cancéreuses qui métastasent le plus souvent dans les poumons sont le cancer du sein, du côlon, de la prostate et de la vessie, le neuroblastome, le sarcome et la tumeur de Wilm. Bien que ce soient les plus courants, presque tous les cancers sont capables de se propager aux poumons.

Étapes de la métastase cancéreuse

Le cancer du poumon métastatique comporte quatre étapes générales : l’établissement de la tumeur, l’invasion vasculaire, l’extravasation et la création du foyer métastatique distant. La première de ces étapes, l’établissement de la tumeur, porte sur la croissance de la tumeur, y compris l’organisation de l’approvisionnement vasculaire, l’échappement au système immunitaire et le déplacement. Une fois établies, les cellules de la tumeur primaire peuvent adopter une morphologie différente pour faciliter le mouvement vers de nouveaux centres métastatiques.

L’invasion vasculaire peut être à la fois lymphatique et hématologique. L’invasion des ganglions lymphatiques est plus facile à réaliser que celle des vaisseaux sanguins. Ceci est lié à l’épaisseur plus fine des parois des vaisseaux lymphatiques. Cependant, lorsqu’elles se trouvent dans le système lymphatique, les cellules cancéreuses sont confrontées au système immunitaire, ce qu’elles peuvent éviter dans les vaisseaux sanguins. Le type d’invasion vasculaire peut également dicter l’endroit où la métastase se fixera – le long des ganglions lymphatiques ou le long des vaisseaux sanguins.

Après avoir pénétré dans le système lymphatique ou sanguin, les cellules cancéreuses doivent échapper à la circulation et s’établir. Cependant, le processus par lequel cela se fait n’est pas bien compris. On pense que le flux sanguin doit être réduit pour permettre aux cellules tumorales d’exprimer des molécules d’adhésion, qui trouvent ensuite leurs récepteurs spécifiques. Les cellules percent alors des trous entre les endothéliums pour faciliter la migration hors de la lumière du vaisseau.

Peu de cellules tumorales survivent au processus de déplacement dans le système circulatoire, et encore moins réussissent à établir des nodules métastatiques. De nombreuses questions restent en suspens pour savoir quand les métastases se produisent, si les cellules se déplacent de manière aléatoire ou comment fonctionnent les mécanismes de homing. L’établissement du foyer métastatique distant diffère selon l’emplacement du nouveau site, et il n’existe donc pas de mécanisme général dans les cancers du poumon métastatiques.

Traitement et pronostic

Le cancer du poumon métastatique peut être difficile à traiter car il est le signe que le cancer s’est propagé. L’ablation des tumeurs visibles n’améliore généralement pas les résultats du traitement. Au lieu de cela, la chimiothérapie est le traitement le plus couramment utilisé.

Si le cancer du poumon métastatique est local, la chirurgie peut être une option et peut conduire à une récupération complète et à la guérison, mais c’est rare autrement. Les autres options de traitement comprennent la radiothérapie, la pose d’endoprothèses dans les voies respiratoires et la thérapie au laser.

Malheureusement, le pronostic de la plupart des formes de cancer du poumon métastatique n’est pas bon. Une survie de plus de 5 ans est rare avec le cancer du poumon métastatique. La survie médiane après le diagnostic du cancer du poumon métastatique n’est que de 5 mois, d’autres études situant la durée de survie autour de 3 à 12 mois. Si la forme originale du cancer était un lymphome ou un cancer des testicules, le pronostic est amélioré en cas d’utilisation de la chimiothérapie.

Les études qui examinent les tendances du cancer du poumon métastatique constatent que les sites métastatiques et les chances de survie dépendent du sexe, du type de cancer d’origine et de l’âge auquel le patient est diagnostiqué. L’étude a révélé que la survie des métastases dans le système nerveux était meilleure que celle des métastases hépatiques d’un cancer du poumon métastatique. Le type de cancer du poumon le plus fréquent ayant donné lieu à un cancer du poumon métastatique était l’adénocarcinome de type spinocellulaire.

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Écrit par

Sara Ryding

Sara est une rédactrice passionnée des sciences de la vie, spécialisée en zoologie et en ornithologie. Elle termine actuellement un doctorat à l’université Deakin en Australie qui porte sur la façon dont les becs des oiseaux changent avec le réchauffement climatique.

Citations

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