Fécondité et fécondité naturelle chez l’homme

Résumé

PIP : Les populations à fécondité naturelle constituent une référence par rapport à laquelle on peut jauger la fécondité contrôlée. L’auteur fait le lien entre les démographes qui s’intéressent à la fécondité et les biologistes de la reproduction qui s’intéressent aux déterminants de la fécondité, la capacité de reproduction. La délimitation de la fécondité améliore la capacité à traduire la recherche en physique de la reproduction en effets prédits sur la fertilité, ainsi que l’accent mis sur la perte fœtale en tant que composante majeure de l’apparition de la stérilité permanente non spécifiée auparavant. Les chapitres couvrent les sujets suivants : introduction, modèles de fertilité naturelle, définition de la fécondité, fécondabilité (fécondabilité et distribution des attentes fécondes, estimations empiriques de la fécondabilité, âge et fécondabilité, déterminants physiologiques de la fécondabilité, modèle de fécondabilité), perte fœtale (nombre prévu de morts fœtales, durée de la gestation se terminant par une perte, durée de l’infectiosité après chaque perte fœtale et impact total de la perte fœtale), contribution masculine à la fécondité et conclusions. La fécondité reflète la capacité d’une femme à concevoir et sa capacité à mener la grossesse à terme. Les composantes de la capacité à concevoir sont 1) les facteurs de susceptibilité (ménarche, ménopause, anovultion lactationnelle et stérilité pathologique) et 2) les facteurs de fécondité (déduction faite de la fréquence des rapports sexuels) : durée des cycles ovariens, proportion de cycles ovulatoires, durée de la période fertile et probabilité de conception à partir d’une seule insémination pendant la période fertile). La capacité de mener une grossesse à terme dépend 1) de la probabilité de perte fœtale/conception, de la durée de la gestation se terminant par une perte fœtale et de la durée de l’infectiosité résiduelle après la perte fœtale. L’article examine comment la fécondité affecte le profil d’âge de la fécondité conjugale naturelle. Un modèle homogène de fécondité est développé pour montrer la relation entre la fécondité totale et la distribution des attentes fécondes, une période entre la conception et la conception avec des rapports sexuels réguliers non protégés. Cependant, dans un modèle hétérogène, on peut supposer que la fécondité apparente varie selon la distribution bêta de Henry, avec une variation humaine allant de 0,14 à 0,31 et, après ajustement pour la perte fœtale, de 0,17 à 0,38. L’hétérogénéité augmente le temps de fécondité attendu d’environ 50 %, soit 4 à 9 mois avant la conception. Le modèle d’âge de la fécondabilité montre des niveaux bas à l’adolescence avec une augmentation rapide jusqu’à un pic à 25 ans et des déclins par la suite en raison de la fréquence des coïts. Le modèle de Wood et Weinstein de la fécondabilité avec des liens avec le coït, la physiologie et la probabilité de conception est également discuté.

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