Dans une étude de validation menée par le même auteur, les patients présentant des hémorragies digestives nécessitant des transfusions, un diabète nécessitant de l’insuline, une infection nécessitant un traitement, un diagnostic clinique et de laboratoire de pancréatite aiguë, des antécédents de traumatisme crânien récent, une dépendance antérieure à l’héroïne ou une insuffisance rénale chronique préexistante avec Cr > 175 µmol/L ont tous été exclus. Dans cette étude, les patients ont été répartis au hasard pour recevoir soit de la méthylprednisolone (32mg) soit un placebo dans les 7 jours suivant l’admission pendant 28 jours, puis les doses ont été diminuées sur 2 semaines avant d’être arrêtées. Le critère d’évaluation était le décès à 28 jours de la randomisation- 35% des patients du groupe placebo sont décédés contre 6% dans le groupe de traitement.
Il a également été démontré que la pentoxifylline (400mg PO TID) diminue la mortalité à 28 jours (25% contre 46% recevant le placebo) chez les patients ayant une fonction discriminante > 32. On pense que cela est dû à la réduction du risque de développer un syndrome hépatorénal. Cependant, le taux d’effets indésirables attribués à la pentoxifylline était similaire à celui du placebo, à l’exception des douleurs épigastriques et des vomissements qui étaient plus importants dans le groupe traité que dans le groupe placebo.