Le point sur l’argot des textos en 2018 : Comment décoder ce que votre ado dit en ligne

Par Toni Birdsong le 13 janvier 2018

Chaque année, nous mettons à jour notre argot pour adolescents et cette année, nous avons ajouté une poignée de termes qui pourraient vous faire décrocher la mâchoire.

L’argot fait partie intégrante du fait de grandir. Un mot ou une abréviation peut ajouter une signification ou une émotion significative à un message ou un texte. L’argot aide les enfants à définir leurs liens, à se sentir acceptés et à gagner en indépendance. Et bien sûr, il y a le bonus de l’argot qui est de garder les parents dans l’ignorance. Chaque pièce de cette logique est raisonnable pour la plupart, donc nous devrions être hands-off mais conscients en permettant ce rite de passage.

La variable qui est différente entre les enfants d’aujourd’hui les enfants du passé est la technologie. Si le sens d’un mot ou d’une phrase voilée est drôle ou inoffensif, alors pas de problème. Mais quand un terme est chargé d’un sens offensif, abusif, illégal ou nuisible, alors il est temps de prendre cet argot au sérieux.

Comme toujours, nous avons officieusement sondé une poignée d’adolescents, prêté attention au bavardage numérique et dressé quelques listes impressionnantes et voici l’argot que nous avons trouvé et que les enfants utilisent.

Inoffensif

Scoop : Aller chercher quelqu’un comme chez lui
Finna : Se fixer pour faire quelque chose
Yeet : Une façon d’exprimer son excitation pour quelque chose
Skeet : Let’s go
Dip : Partir
Mans : Un homme/personne
Low key : Garder quelque chose de confidentiel entre amis
High key : Je me fiche de savoir qui est au courant
AMOSC : Ajoute-moi sur snapchat
Gualla : Argent
Rn : En ce moment
Slick : Cool
Geekin : Rire trop fort et trop fort
Bet : Quelque chose va se produire
Curve : Rejeter quelqu’un sur le plan romantique
Salé : Parler de manière insolente ou amère
WRU : Où es-tu ?
WUD : Que fais-tu ?
LYAAF : T’aimer en tant qu’ami
NC : Pas de commentaire
IDKWTD : Je ne sais pas quoi faire
DOH : Expression de frustration, ou réalisation de quelque chose
123 : Je suis d’accord
Hml : Frappez ma ligne ; appelez-moi ou envoyez-moi un message, je vous attendrai
OBS : Évidemment
OFC : Bien sûr
ACC : En fait
POA : Plan d’action
IMO : In My Opinion
GOMB : Get Off My Back
KOTL : Kiss On The Lips
Huggle : Câlins et câlins
Ship : Abréviation de relation
IDEK : Je ne sais même pas
IKR : Je sais, non ?
SMH : Secouer la tête
Thirsty : Désespéré, impatient ou trop impatient
Dime : Sur une échelle d’approbation de 1 à 10 ; dime est une personne très attirante
Fam : Très bon ami
Basic : Quelqu’un ou quelque chose est ordinaire ou ennuyeux
Westan : Montrer son soutien à une personne ou à une cause
Woke : Conscience de l’actualité ou des questions sociales (par exemple, cette fille est tellement woke 24/7.)
Savage : Lorsqu’une personne parle ou agit sans ménagement ou sans filtre en public
Gucci : Très impressionnant
Sus : Suspicieux

Risky

Quoi : What the heck/hell
Af : Comme f***, utilisé pour signifier « extrêmement »
121 : Discutons dans un message privé
Aeap, alap : Le plus tôt ou le plus tard possible en référence aux fêtes
Pods : Pour votre Juul (vape)
Clouds : La vapeur de votre vape
F2F : Offre de chat vidéo ou de rencontre en personne
LMIRL : Rencontrons-nous dans la vraie vie
1174 : Invitation à se retrouver à un endroit particulier, souvent pour une fête sauvage
9, CD9, Code 9 : Les parents sont à proximité
99 : Les parents sont partis
MOS, POS : Maman/Parents par-dessus l’épaule
KPC : Garder les parents dans l’ignorance
WTTP : Vous voulez échanger des photos ?
S2R : Envoyer pour recevoir (des photos)
Sugarpic : Fait référence à une photographie suggestive ou érotique
TDTM : Talk dirty to me
THOT : Ce wh*** là-bas
Zerg : Se liguer contre quelqu’un (terme de jeu qui s’est transformé en terme d’intimidation)
KMS, KYS : Kill myself, kill yourself
TBH : To Be Honest (un compliment franc ou une insulte peut suivre)
SWYP : So What’s Your Problem?
182 : Je te déteste
Shade : Désigne le fait de  » faire de l’ombre  » ou de  » jeter de l’ombre « , de rabaisser quelqu’un.
A3 : En tout temps, en tout lieu, en tout lieu

Illegal

Souffle : Cocaïne
Pearls : Un blunt joliment roulé
Bud : Marijuana
Arbre : Marijuana (i.e., Looking for tree, got any ? )
Dabbing : Doses concentrées de marijuana (a commencé comme une folie de danse)
420 : Marijuana ou défonçons-nous
DOC : Drogue de choix
Yayo : Cocaïne
Baseball = Crack Cocaïne
Skrill : Argent
CID : Acide
E : Ecstasy
Hazel : Héroïne
Blue Boogers : Sniffer de l’Adderall ou du Ritalin
Pharming : Fouiller dans les armoires à pharmacie pour trouver des drogues pour se défoncer
Pox : Opium
Robo-tripping : Consommer du sirop contre la toux pour se défoncer
Tweaking : Se défoncer aux amphétamines
White Lady : Cocaïne ; héroïne
Les ailes : Cocaïne ; héroïne
Speed, crank, uppers ,Crystal ou Tina : Meth

Avec la croissance nationale de la dépendance aux opioïdes, nous ajoutons cette année cette liste de termes argotiques/textuels pour les opioïdes. Les opioïdes sont des analgésiques délivrés sur ordonnance et vendus dans la rue. Si vous trouvez ou entendez vos enfants utiliser ces termes, parlez-en immédiatement. Voici quelques surnoms, termes argotiques :

Demmies : Demerol
O, Oxy, kickers, OC, kickers, blues : Oxycontin
Capitaine Cody, Cody, écolier : Codéine avec Robitussin ou Tylenol
Percs : Percocet/Percodan
Doors & fours, crêpes et sirop : Codéine avec glutéthimide
Vélos, camions, Watsons, 357s : Vicodin ou Lorcet/Lortab
Pink O, panneaux stop, rose : Opana (oxymorphone)
Fentanyl : China girl, China town, tango et cash
Rids, ritties, skippy, skittles, study buddies : Ritaline
Belles noires, camionneurs, réveils : Adderall

Bien que ces listes pourraient se poursuivre pendant des jours, nous avons rassemblé celles que nous avons le plus remarquées. Familiarisez-vous avec ces mots et abréviations, faites attention à ce dont parlent vos enfants, qui sont leurs amis et si oui ou non ils utilisent la technologie amplifie les conversations positives ou dangereuses. Comme toujours, faites de votre relation et de la communication ouverte avec votre préadolescent ou votre adolescent une priorité. C’est le moyen n°1 d’éviter les désastres numériques.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *