Les chiens sont-ils carnivores ? Heres What New Research Says

Dog Eating

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En école vétérinaire, nous avons appris que les chats sont des carnivores ; les chevaux, les lapins et les ruminants sont des herbivores ; et les porcs et les chiens – comme les humains – sont omnivores.

Mais lors d’une conférence sur la nutrition à laquelle j’ai assisté au début du mois, un public de plus de 300 chercheurs en nutrition et professionnels vétérinaires a eu droit à un argument de poids en faveur des chiens en tant que carnivores.

Nous exhortant à repenser le  » dogme  » des chiens omnivores, le Dr Wouter Hendriks, de l’école vétérinaire de l’université d’Utrecht aux Pays-Bas, a exposé un argument détaillé et finalement convaincant en faveur du caractère carnivore des chiens lors du symposium international des sciences de la nutrition de Waltham à Portland, Ore.

Mais comment est-ce possible, demandez-vous ? Après tout, cela fait maintenant cent ans ou plus que l’on étudie les besoins nutritionnels du chien. Pourquoi ce changement soudain de pensée sur quelque chose qui semble si basique ?

L’angle omnivore

La réponse n’est pas si simple, mais pour comprendre comment nous avons pu nous égarer, il est utile d’expliquer la science derrière le « dogme » omnivore. À cette fin, voici trois points en faveur de la théorie du canidé comme omnivore :

1. La taille de l’intestin. La viande étant relativement facile à digérer, la longueur de l’intestin des carnivores comme les chats est relativement courte. Les matières végétales étant plus difficiles à décomposer, les herbivores ont des intestins beaucoup plus longs. Et les chiens, comme les omnivores, se situent quelque part entre les deux, avec une longueur intestinale à peine plus longue que celle du chat, il est donc logique que les chiens puissent être classés comme omnivores dans cette question.

2. Les loups mangent aussi des céréales. L’histoire raconte que les ancêtres sauvages du chien mangeaient beaucoup de céréales. On dit que non seulement les loups se laissent aller à manger une baie de temps en temps, mais qu’ils se gavent aussi de grains contenus dans l’estomac de leurs proies.

3. Les chiens sont de toute façon particulièrement adaptés à la consommation de grains. On a récemment découvert que les chiens sont différents de leurs cousins sauvages dans la mesure où ils possèdent trois gènes liés à la digestion de l’amidon et du glucose. En tant que tel, il est difficile de nier que les chiens sont particulièrement adaptés à la consommation de céréales et d’autres végétaux.

Le point de vue du carnivore

Au vu de ces petits points, il est logique que nous puissions à juste titre considérer un chien comme un omnivore. Mais ce n’est apparemment pas aussi tranché et sec. Considérez la réfutation du Dr Hendriks à ce qui précède :

1. Coefficient de fermentation. Ce n’est pas une question de longueur intestinale, dit le Dr Hendriks. En fait, si l’on tient compte de la circonférence plus large de l’intestin félin, le volume total des intestins canins et félins est en fait assez similaire.

Mais lorsqu’on compare les systèmes gastro-intestinaux des animaux, il serait peut-être préférable de ne pas penser à la longueur, à la circonférence, au volume, à la capacité ou à tout cela. Il serait peut-être plus approprié d’examiner une métrique appelée « coefficient de fermentation ». Les herbivores ont une grande capacité à extraire les nutriments de la matière végétale en raison de leur capacité à la fermenter, et ont donc un coefficient de fermentation élevé. Les carnivores ne sont pas équipés pour le faire et ont donc un faible coefficient de fermentation.

Intéressant, le coefficient de fermentation est pareillement faible chez les chiens et les chats.

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