Oxcarbazépine pour les troubles de l’humeur

Monsieur A était un homme marié de 52 ans qui avait été adressé par un thérapeute de son programme d’aide à l’emploi pour un comportement hostile, qui affectait ses relations avec les membres de sa famille et ses collègues. Il avait été traité sans succès avec du divalproate et une psychothérapie. Il a commencé une monothérapie d’oxcarbazépine, jusqu’à 1200 mg/jour. Il a constaté une meilleure productivité au travail, une absence de violence physique envers sa femme et ses collègues, et moins de jours dépressifs. Il n’a signalé aucun effet secondaire.

Mme B était une femme célibataire de 27 ans qui suivait un traitement pour des abus sexuels pendant l’enfance, des automutilations, plusieurs tentatives de suicide et un comportement violent épisodique. Depuis son adolescence, elle avait suivi de nombreux traitements hospitaliers et ambulatoires, qui n’avaient pas produit d’amélioration significative de ses symptômes ou de son fonctionnement. L’oxcarbazépine a été initialement ajoutée à son régime de lorazépam, buproprion, fluvoxamine, trazodone, quétiapine, lévothyroxine et modafinil. Au cours de l’année suivante, elle a réduit sa médication à l’oxcarbazépine, 600 mg b.i.d., à la lévothyroxine et à la trazodone. Elle n’a pas été hospitalisée et n’a pas eu d’accès de colère ou d’épisodes dépressifs, travaillait à temps plein et ne bénéficiait pas de Medicaid.

Monsieur C était un homme marié de 40 ans qui a été adressé à la clinique pour le traitement de l’agitation et des conflits avec sa femme. Il prenait de la buspirone, du buproprion et du lithium. L’oxcarbazépine, jusqu’à 1200 mg/jour, a été ajoutée à sa dose de lithium, 900 mg/jour. Son irritabilité a diminué, sa dépression a disparu, sa relation avec sa femme s’est améliorée et il a obtenu un emploi à temps plein. Au cours de la dernière année, il a été bien maintenu avec l’oxcarbazépine, 1200 mg b.i.d., et le modafinil, 400 mg/jour, avant son travail posté.

Monsieur D était un homme de 33 ans qui a été référé pour le traitement de la violence domestique. Il a commencé une monothérapie d’oxcarbazépine, jusqu’à 1200 mg/jour. Depuis, il a contrôlé ses accès de colère, s’est senti plus heureux, a amélioré sa vie familiale, a réduit sa consommation d’alcool et de cannabis à un usage occasionnel et a abandonné son emploi à temps partiel de videur de bar. Ses amis ont également noté cette amélioration.

Ces patients ont initialement reçu 150 mg/jour d’oxcarbazépine ; la dose a été augmentée tous les 3-4 jours de 150 mg jusqu’à atteindre 600 mg au coucher. La dose du matin a ensuite été ajoutée, selon les besoins, jusqu’à la dose maximale rapportée par patient. Aucun de ces patients n’avait développé d’hyponatrémie lors des tests effectués dans le mois suivant l’initiation du traitement.

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