Le Defense Language Aptitude Battery (DLAB) est le test que l’armée américaine (et australienne) vous fera passer si vous souhaitez poursuivre un MOS/AFSC/Rating qui implique une langue. Ce test est actuellement dans sa deuxième itération.
Pour la plupart, ces emplois vont être des emplois de renseignement. Et à l’intérieur de cela, ce seront principalement des emplois de renseignement humain (HUMINT) et de renseignement de signal (SIGINT) – puisque parler directement à des personnes dont l’anglais n’est pas la langue maternelle ou écouter leur trafic de communication signifie à peu près que vous devez être capable de fonctionner dans autre chose que l’anglais. Du côté des officiers, les Foreign Area Officers (FAO) doivent passer le DLAB.
La notation du DLAB est décomposée en cinq niveaux. Ces scores vont soit vous disqualifier, soit vous qualifier pour une catégorie ou un « niveau » de langue. Plus votre score est élevé, plus la Catégorie (ou, Cat) est élevée… donc, plus la langue que l’armée a l’impression de pouvoir vous faire passer est difficile.
Les Cats sont I – IV. I étant « plus facile » à apprendre pour un anglophone de naissance. IV étant « plus difficile » à apprendre pour un anglophone natif. Les Cat I incluent des trucs comme le français et l’espagnol – entre autres. La catégorie II comprend l’allemand et l’indonésien. La catégorie III comprend le russe, le farsi et le thaï. Les Cat IV comprennent l’arabe et le mandarin.
La formation en langues étrangères pour les militaires se déroule dans deux installations principales, et le DLAB est votre ticket d’entrée. Le Defense Language Institute, Foreign Language Center, Presidio of Monterey, CA (DLIFLCPOMCA) et le DLI-Washington, à Washington, DC, (que nous appelions autrefois DLI-East) sont ces deux écoles. DLI-W est l’endroit où vous apprendriez les langues à faible densité ; les langues qui ne nécessitent pas le même niveau de sortie de diplôme que les langues « principales » enseignées à Monterey.
Ayant dit cela, la dernière classe dans laquelle j’étais à DLI a diplômé deux (2) personnes. Nous avions un ratio professeur/élèves de 2:1. Mais, ce n’était pas considéré comme une faible densité…
Il existe un certain nombre de guides d’étude pour le DLAB. Mais quand j’ai passé mon DLAB waaay back dans les années 90, je ne savais même pas que je le passais (ou même ce que c’était) jusqu’à ce qu’ils me retirent d’un canapé dans la salle d’attente du MEPS et me fassent asseoir seul dans un box de bureau avec mon livret, deux crayons, un lecteur de cassettes et des écouteurs de l’ère de la guerre froide écrasant le crâne. Je m’en suis bien sorti.
Savoir déjà une langue n’est pas une garantie de réussite. Avoir étudié une langue (ou plus) n’est pas une garantie de réussite. Le test lui-même ne teste pas votre capacité dans une langue… il teste la capacité de votre cerveau à apprendre une nouvelle langue essentiellement à la volée.
Même si vous allez chercher un guide d’étude, ce n’est pas comme un guide d’étude typique d’un test standardisé. Vous n’êtes pas en train d’apprendre ou de mémoriser la matière. Ce que vous faites avec ces guides, c’est apprendre comment le test est donné.
Si vous êtes intéressé à suivre cette voie, je vous encourage à examiner vos options. Même si vous prévoyez de rejoindre l’armée et que vous ne savez pas encore quel chemin vous prendrez, je passerais absolument ce test, ne serait-ce que pour élargir (ou rationaliser) vos options. Je le suggérerais aussi simplement pour l’expérience.
J’ai passé le mien il y a plus de deux décennies, et j’en fais encore des cauchemars… Je plaisante.
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