Programmes de logement de transition et autonomisation des survivants de la violence domestique

Alors que le mois de sensibilisation à la violence domestique touche à sa fin, je veux prendre un moment pour souligner l’importance des logements de transition et des services d’accompagnement pour les victimes de violence domestique. En moyenne, près de 20 personnes par minute sont physiquement maltraitées par un partenaire intime aux États-Unis. En un an, cela équivaut à plus de 10 millions de victimes.

La violence domestique est l’une des principales causes de l’exclusion liée au logement pour les femmes et leurs enfants aux États-Unis. Selon le Réseau national pour mettre fin à la violence domestique, entre 22 et 57 % des femmes et des enfants sont sans abri en raison de la violence domestique, et 38 % de toutes les victimes sont sans abri à un moment donné de leur vie en raison de la violence domestique. Les victimes qui quittent leur partenaire abusif à plusieurs reprises en raison de la violence domestique connaissent souvent plusieurs événements de sans-abrisme.

Lorsqu’une victime de violence domestique choisit de quitter son partenaire violent, un logement sûr et abordable est l’un des principaux obstacles auxquels elle sera confrontée pour elle-même et ses enfants. Lors d’une enquête menée en une journée en 2016, plus de 41 000 adultes et enfants fuyant la violence domestique ont trouvé refuge dans des refuges d’urgence ou des programmes de logement de transition. Sur les 11 991 demandes non satisfaites ce jour-là pour des services liés à la violence domestique, 66 % concernaient le logement et l’hébergement. Dans une autre étude nationale, plus de la moitié (51,5 %) des victimes qui ont identifié un besoin de services de logement ne les ont pas reçus.

Bien que les refuges d’urgence puissent être une source de sécurité immédiate à court terme, les programmes de logement de transition offrent aux victimes une option de logement et des services de soutien – y compris des conseils, des services de garde d’enfants, des transports, des compétences de vie, une éducation et/ou une formation professionnelle – pendant une période pouvant aller jusqu’à 24 mois. Il s’agit d’une option sûre et abordable qui permet aux survivants de commencer à reconstruire leur vie après avoir fui la violence. Les programmes de logement de transition donnent aux survivants le temps et les services dont ils ont besoin pour atteindre leurs objectifs de sécurité et de stabilité à long terme. Sans ces programmes, les survivants peuvent n’avoir d’autre choix que de retourner chez leur agresseur ou de se retrouver sans abri.

Le Bureau de la violence contre les femmes (OVW) administre actuellement 19 programmes de subventions autorisés par la loi sur la violence contre les femmes. Parmi ceux-ci, on trouve les subventions d’aide au logement transitoire pour les victimes de violence domestique, de violence dans les fréquentations, d’agression sexuelle et de harcèlement (programme de logement transitoire). Le programme de logement de transition soutient les projets qui offrent un logement de transition de 6 à 24 mois avec des services de soutien aux victimes qui sont sans abri ou qui ont besoin d’un logement de transition en raison de la violence domestique. Les bénéficiaires admissibles sont les États, les unités de gouvernement local, les tribus indiennes et d’autres organisations ayant un historique documenté de travail efficace concernant la violence domestique. Au cours de l’exercice 2019, le programme de logement de transition a accordé 75 subventions pour un montant total de 30 429 573 $.

Le programme de logement de transition soutient l’autonomisation économique et l’autonomie des survivants tout en utilisant un modèle de services volontaires. Si les solutions pour lutter contre la violence domestique et ses conséquences connexes doivent englober un large éventail d’interventions et d’options pour les survivants de la violence domestique, les stratégies doivent être informées des traumatismes et centrées sur les survivants. Si notre objectif est de véritablement autonomiser les survivants de la violence domestique, ils doivent recevoir les outils nécessaires pour établir l’autosuffisance économique, la fixation d’objectifs à court terme et la planification à long terme de leur avenir.

L’OVW prévoit de publier la sollicitation de logements transitoires pour l’exercice 2020 à la fin de 2019. Veuillez visiter le site de l’OVW https://www.justice.gov/ovw/how-apply pour cette sollicitation et d’autres opportunités de financement de l’OVW.

Sources:

Violence domestique, logement et sans-abrisme : https://nnedv.org/mdocs-posts/domestic-violence-housing-and-homelessness/

Statistiques : https://ncadv.org/statistics

Programmes de subventions discrétionnaires, subventions d’aide au logement transitoire pour les victimes de violence domestique, de violence dans les fréquentations, de harcèlement ou d’agression sexuelle : https://www.justice.gov/ovw/grant-programs

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *