Le mot hébreu אמן amen (prononcé « ah-men » ou, en prononciation ashkénaze, « uh-main ») se trouve à de nombreux endroits dans la Bible.1
Le Talmud 2explique qu’il y a trois intentions dans le mot amen (selon le contexte) :
À ce titre, lorsque le tribunal faisait prêter un serment, la personne répondait « Amen », et c’était considéré comme si elle avait elle-même juré. De même, nous répondons « Amen » après avoir entendu d’autres personnes réciter des prières ou des bénédictions.
Le mot amen est polyvalent et est utilisé pour répondre aux bénédictions et aux prières à la louange de D-ieu, ainsi qu’après avoir entendu une demande ou une supplication à D-ieu.
En disant « Amen » après avoir entendu la louange de D-ieu, l’intention de quelqu’un serait « la bénédiction qui a été récitée est vraie et j’y crois », puisque le mot amen signifie une affirmation de croyance.Les lettres du mot amen sont les lettres racines du mot emunah, qui signifie croyance ou confiance.
Après avoir entendu une demande ou une supplication, l’intention serait davantage orientée vers l’avenir – que les déclarations et les demandes de l’orateur soient affirmées et rapidement accomplies.
De nombreuses bénédictions contiennent les deux éléments, donc en disant « Amen », on devrait idéalement avoir les deux intentions à l’esprit – l’intention que la déclaration soit vraie, et le souhait que les déclarations de l’orateur soient affirmées et rapidement accomplies.6
Le Talmud7explique qu’en disant « Amen », on doit veiller à prolonger le mot pendant la durée nécessaire pour dire les mots E-l Melech ne’eman (« D-ieu, Roi fidèle »). Car c’est finalement le sens du terme אמן – amen – un acronyme pour les mots hébreux א-ל מלך נאמן, El Melech ne’eman.