Contre-indications

Hypersensibilité aux rifamycines ou aux excipients

Coadministration avec atazanavir, darunavir, fosamprenavir, ritonavir/saquinavir, sazuinavir, ou tipranavir

Mises en garde

Peut diminuer l’efficacité des pilules contraceptives orales (PCO)

Cas de réactions indésirables cutanées sévères (RSCS), notamment le syndrome de Stevens-Johnson (SJS), nécrolyse épidermique toxique (TEN), pustulose exanthématique aiguë généralisée (AGEP), et syndrome de réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) ont été rapportés ; si des symptômes ou des signes de réactions indésirables cutanées sévères apparaissent, interrompre immédiatement le traitement et instaurer un traitement approprié

Ne pas administrer de préparation parentérale IM ou SC

Les patients suivant un régime de >600 mg une ou deux fois par semaine peuvent présenter des réactions indésirables, notamment un syndrome flulike

Historique de diabète sucré (la rifampicine peut rendre la gestion du diabète plus difficile)

Les régimes de >600 mg une ou deux fois par semaine peuvent provoquer une leucémie, une anémie ou une thrombocytopénie

Arrêter le traitement si le patient présente des signes d’atteinte hépatocellulaire, notamment une hyperbilirubinémie

Utilisation prolongée peut entraîner une surinfection bactérienne ou fongique

Utiliser avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance hépatique et de porphyrie

Non utilisable en cas de méningococcie ; peut convenir à une utilisation à court terme chez les porteurs asymptomatiques

On a signalé des cas de cholestase légère à sévère ; interrompre le traitement si cela est confirmé

Utiliser avec prudence chez les patients ayant des antécédents d’alcoolisme et chez les patients recevant des médicaments supplémentaires pouvant entraîner une hépatotoxicité ; conseiller aux patients de s’abstenir de consommer de l’alcool, des médicaments hépatotoxiques ou des produits à base de plantes pendant le traitement

La rifampine n’est pas recommandée pour un traitement intermittent ; mettre le patient en garde contre l’interruption intentionnelle ou accidentelle du régime posologique quotidien ; de rares réactions d’hypersensibilité rénale ont été signalées lors de la reprise du traitement dans de tels cas

La rifampicine possède des propriétés d’induction enzymatique qui peuvent favoriser le métabolisme de substrats endogènes, notamment les hormones surrénales, les hormones thyroïdiennes et la vitamine D

Réactions d’hypersensibilité systémique, notamment fièvre, éruption cutanée, urticaire, angioedème, hypotension, bronchospasme aigu, conjonctivite, thrombocytopénie, neutropénie, élévation des transaminases hépatiques ou syndrome pseudo-grippal (faiblesse, fatigue, douleurs musculaires, nausées, vomissements, maux de tête, frissons, courbatures, démangeaisons, sueurs, vertiges, essoufflement, douleurs thoraciques, toux, syncope, palpitations) ;. les réactions peuvent être graves et fatales ; surveiller les signes et/ou symptômes de réactions d’hypersensibilité ; interrompre le traitement et administrer des mesures de soutien en cas de symptômes

Le patient doit être informé que la rifampicine peut produire une décoloration (jaune, orange, rouge, brun) des dents, de l’urine, de la sueur, des expectorations et des larmes, et doit en être averti ; les lentilles de contact souples peuvent être tachées de façon permanente

Des brûlures d’estomac, une détresse épigastrique, une anorexie, des nausées, des vomissements, une jaunisse, des flatulences, des crampes et une diarrhée ont été signalés ; bien que Clostridium difficile se soit révélé sensible à la rifampine in vitro, une colite pseudomembraneuse a été signalée lors de l’utilisation de la rifampine (et d’autres antibiotiques à large spectre) ; envisager ce diagnostic chez les patients qui développent une diarrhée en association avec l’utilisation d’antibiotiques

Surveiller les symptômes et les signes cliniques/laboratoires d’une atteinte hépatique, en particulier si le traitement est prolongé ou administré avec d’autres médicaments hépatotoxiques

Indiquer aux patients d’avertir immédiatement leur médecin s’ils présentent une éruption cutanée avec de la fièvre ou des cloques, avec ou sans peau qui pèle, des démangeaisons ou des ganglions lymphatiques enflés, une perte d’appétit, des malaises, des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, une urine foncée, une coloration jaunâtre de la peau et des yeux, des selles de couleur claire, une toux, un essoufflement, une respiration sifflante et des douleurs ou un gonflement des articulations

Insister sur le respect du traitement complet et sur l’importance de ne manquer aucune dose

Des saignements et des troubles de la coagulation dépendants de la vitamine K ont été signalés ; surveiller les tests de coagulation chez les patients présentant un risque de carence en vitamine K résultant d’une utilisation prolongée d’agents antibactériens, d’un mauvais état nutritionnel, d’une maladie hépatique chronique ou de l’utilisation d’anticoagulants

.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *