Théologie d’une porte rouge | Femme biblique

Théologie d’une porte rouge

Jessica Pigg, 11 août 2015

Selon les débuts de l’histoire américaine, une porte rouge signifiait qu’une maison était accueillante. La porte rouge était un moyen de communiquer aux voyageurs fatigués, se déplaçant à cheval et en buggy, que c’était un endroit sûr pour se reposer pour la nuit et prendre un repas chaud.

En Écosse, les propriétaires peignaient leur porte d’entrée en rouge pour signifier qu’ils avaient payé leur hypothèque.

Selon le Feng Shui, beaucoup croient que peindre sa porte d’entrée en rouge créera un flux d’énergie positif et une atmosphère accueillante.

Pourtant, nous voyons dans les Écritures qu’il y a une signification encore plus grande à une porte rouge. Cette porte rouge offrait une protection et signifiait quelque chose de plus grand qu’une nuit de repos, une hypothèque payée ou une énergie positive.

Dans Exode 12, le Seigneur donne ses instructions pour l’institution de la Pâque. L’une des instructions que le Seigneur a données aux Israélites était de prendre un animal mâle d’un an, sans tache, pour le sacrifier (v.5). L’importance du fait que ce sacrifice soit sans tache (Hb. tamin, « complet, parfait, sans défaut ») et qu’il s’agisse d’un mâle d’un an est ensuite reconnue du point de vue du plan de rédemption par le sang sans tache et parfait de Jésus-Christ. Son absence de péché l’a qualifié pour être l’agneau de Dieu, un agneau humain plutôt qu’un animal du troupeau.

Après avoir attendu jusqu’au quatorzième jour du mois, les Israélites devaient abattre les animaux au crépuscule et prendre le sang du sacrifice animal pour le placer sur les portes de leurs maisons (v.6). Le sang devait être appliqué sur les montants des portes et sur le linteau des maisons dans lesquelles les familles et les voisins mangeaient la viande rôtie (v. 7). Précurseur de la mort du Christ sur la croix, le sang était une « marque distinctive » (v.13), un symbole extérieur par lequel Dieu passait au-dessus de ces maisons sans détruire le premier-né qui s’y trouvait (v. 7-14).

L’objectif de l’exposition du sang sur les cadres des portes des maisons est décrit plus en détail dans les versets 22-23 : « Prenez une grappe d’hysope, trempez-la dans le sang qui est dans le bassin, et badigeonnez le linteau et les deux montants de la porte avec un peu du sang qui est dans le bassin. Aucun de vous ne pourra sortir par la porte de cette maison avant le matin. Lorsque l’Éternel passera pour frapper l’Égypte et qu’il verra le sang sur le linteau et les deux montants de la porte, il passera par-dessus la porte et ne laissera pas le destructeur entrer dans vos maisons pour vous frapper. » Un Dieu omniscient n’a pas besoin d’un signe pour savoir quel peuple lui avait été fidèle et quel peuple ne l’avait pas été. Par conséquent, le signe était simplement un acte d’obéissance et un acte démontrant leur confiance dans le pouvoir de Dieu de tuer aussi bien que de secourir et de protéger.

Le sang sur les montants de la porte était un symbole extérieur d’une réalité intérieure.

La porte d’une maison est son interface avec le monde extérieur. Le chambranle d’une maison n’a rien de sacré ou de symbolique, mais il n’y a pas non plus de meilleur endroit pour placer un signe montrant la foi obéissante de ceux qui résident à l’intérieur de la maison.

Les Israélites appliquaient le sang sur leurs montants de porte pour symboliser que leur maison et leur vie étaient entièrement consacrées au Seigneur. Ce n’était pas seulement un témoignage devant le Seigneur, mais c’était aussi un témoignage pour leur communauté et les Égyptiens.

L’extérieur de nos maisons peut être un témoignage de notre salut intérieur, qui ne vient que par le sang du Christ. Qu’est-ce qui rend votre maison différente de celles de ceux qui ne le connaissent pas ?

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