Vistaril et grossesse : L’hydroxyzine est-elle sans danger ?

Un nombre limité d’études médicales a révélé que l’utilisation d’Atarax pendant la grossesse peut entraîner des anomalies congénitales chez le fœtus. Les médecins, en général, ne recommandent pas de prendre Vistaril pendant l’allaitement. Il est crucial pour les mères de comprendre la relation entre Vistaril et la grossesse et d’en discuter avec leur médecin avant d’utiliser le médicament.
Alors, l’Hydroxyzine est-elle sans danger pendant la grossesse ? Peut-on utiliser l’Atarax pendant l’allaitement ? Quelle est la catégorie de grossesse pour l’Hydroxyzine ?

Sécurité de l’Hydroxyzine pendant la grossesse

Les médecins prescrivent couramment, Atarax pour les démangeaisons et autres symptômes de l’allergie sous-jacente. Malgré l’idée fausse répandue sur la sécurité de l’Hydroxyzine, son utilisation pendant la gestation nécessite davantage de recherches. Pour cette raison, il faut faire preuve de prudence et consulter le médecin au sujet de l’utilisation de l’Atarax pendant la grossesse.

Catégorie de grossesse de la FDA

La catégorie de grossesse est un système créé par la FDA qui classe les médicaments en fonction des dommages qu’ils peuvent infliger au fœtus. La FDA a maintenu la catégorie de grossesse du Vistaril comme non attribuée.

La raison en est l’absence de recherches substantielles sur les effets sur la fonction reproductive humaine. Dans le même temps, les études de reproduction animale ont montré des signes inquiétants sur le bébé animal en développement. L’hydroxyzine peut présenter un potentiel de complications, d’effets indésirables et de risques qui ne peuvent être exclus. L’utilisation du médicament par les femmes enceintes devra être basée sur une raison clinique solide. Le Vistaril pendant la grossesse est généralement contre-indiqué au cours du premier trimestre, mais il peut être utilisé au cours des deuxième et troisième trimestres.

Femme enceinte et médecin

Femme enceinte et médecin

Dangers potentiels pour le fœtus

Hydroxyzine, lorsqu’elle est consommée pendant la grossesse, peut pénétrer le placenta et perturber les concentrations fœtales et maternelles. L’utilisation de Vistaril pendant la grossesse doit être évitée pour éviter les risques de handicaps congénitaux chez le futur bébé. L’utilisation du médicament au cours du premier trimestre peut entraîner une déformation importante chez le fœtus, et l’anomalie peut devenir grave au cours des stades ultérieurs de la grossesse.

Le traitement du prurit chez la femme enceinte reste un défi pour les médecins. 20 à 30 % des femmes peuvent présenter des allergies pendant leur grossesse. Les antihistaminiques comme Atarax med peuvent avoir des répercussions tératogènes sur le fœtus. Dans ce cas, les médecins pèsent les risques liés à l’utilisation d’Atarax pendant la grossesse et décident ensuite si le traitement est approprié. Les médecins sont tenus d’informer le patient des risques et dangers potentiels pour la santé de l’enfant à naître dus à l’utilisation de l’Hydroxyzine pendant la grossesse.

Hydroxyzine et allaitement

Bien que des données et des études médicales limitées soient disponibles sur le sujet, le Vistaril pendant l’allaitement présente des risques pour le nourrisson. Le médicament est excrété dans le lait maternel, et le métabolite de la cétirizine a été retrouvé dans le lait maternel. L’hydroxyzine est connue pour provoquer une sédation, une irritabilité et une excitation chez les nourrissons allaités.

Une utilisation occasionnelle du médicament peut ne pas avoir d’effets significatifs sur la progéniture allaitée ; cependant, des doses plus importantes peuvent avoir des effets comme la somnolence et même une réduction du lait. Par exemple, la dose de 50 mg d’Atarax (par jour) est couramment utilisée pour traiter l’anxiété et la tension, mais vu sa puissance, une telle dose peut infliger des problèmes de santé substantiels à la mère et au nourrisson qui allaitent. Pour cette raison, le médecin doit être consulté, et l’automédication doit être évitée dans tous les cas.

Par conséquent, les parents et le médecin doivent en discuter en détail et décider s’ils peuvent se retirer du médicament ou interrompre l’allaitement. La décision doit être basée sur la maladie des patients, l’argument clinique et la perspective de santé du nourrisson si l’utilisation de médicaments antihistaminiques est nécessaire. Il est alors recommandé au patient d’utiliser des alternatives médicamenteuses non sédatives pour la maladie sous-jacente.

La mère allaite un nouveau-né

La mère allaite un nouveau-né

Effets sur les nourrissons

Les mères ayant utilisé Vistaril pendant la grossesse (à n’importe quel stade) peuvent exposer le fœtus à l’Hydroxyzine. Les nouveau-nés présenteraient divers troubles se manifestant par des symptômes de dépression, des crises cloniques, des troubles du mouvement induits par le médicament, de l’hypertension, des difficultés à uriner et d’autres conditions hypoxiques.

Les effets de l’utilisation de Vistaril pendant la grossesse ne sont pas encore totalement connus, et ses effets sur les nouveau-nés n’ont pas encore été révélés. En l’absence d’études humaines bien contrôlées, il est difficile de confirmer l’étendue des dommages chez les nourrissons et les nouveau-nés. Les études sur les animaux impliquent toutefois que le fœtus développe des anomalies à des doses nettement supérieures à celles recommandées pour un usage médical chez l’homme.

Traitement par l’hydroxyzine pendant la grossesse

Bien que Vistaril n’ait pas de catégorie de grossesse attribuée, il est crucial pour les femmes enceintes et les mères qui allaitent de consulter le médecin avant de prendre de l’hydroxyzine. L’hydroxyzine peut faire l’objet d’abus, et sa surconsommation/surdose pose de graves conséquences sur la santé de la mère et de l’enfant.

Si des signes d’abus ou de dépendance à l’hydroxyzine apparaissent, il convient de contacter les établissements de réadaptation en toxicomanie pour identifier les causes sous-jacentes et traiter le problème à la racine. La reconnaissance précoce d’un problème et l’inscription à un programme spécialisé de traitement de la toxicomanie permettront de prévenir les effets néfastes pour le bébé et la mère.

Sources de la page

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Publié le : 11 mars 2020

Mise à jour le : 11 mars 2020

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