Comment construire une fondation en blocs de béton

Ethan

7 juin, 2012 | par Ethan (email) |
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Il est temps pour une autre mise à jour Pro-Follow alors que nous suivons l’entrepreneur Steve Wartman et son équipe. Si vous vous souvenez, Steve a fait appel à Victor et son équipe de Luciano Cristofaro Contractors pour construire la fondation, et l’article d’aujourd’hui partage comment ils ont construit la fondation du mur de blocs. Si vous l’avez manqué, lisez comment l’équipe de Victor a creusé les semelles, posé les barres d’armature et coulé les semelles à ces liens.

Voici à quoi tout ressemblait après le durcissement du béton et un peu de pluie.

Etape 1 : mélanger le mortier

Les gars utilisaient un mélangeur à essence pour mélanger le sable, l’eau et le ciment de maçonnerie de type S. Ensuite, ils mettaient le ciment à la pelle dans de grands bacs pour les couches de blocs.

Pro-Tip : mouillez les bacs avant d’ajouter le mortier pour éviter qu’il ne sèche.

Étape 2 : mesurer la longueur

À partir des plans, Victor et son équipe ont déterminé l’emplacement des murs de fondation. Ensuite, ils devaient délimiter chaque section et calculer le nombre de blocs par section.

Pro-Tip : les blocs de béton mesurent 8″ x 16″, joint compris.

Étape 3 : Nettoyer la semelle & Frapper une ligne

Après avoir nettoyé la semelle avec une brosse à queue de renard, les gars frappaient une ligne à la craie.

Etape 4 : Définir les coins

Pour chaque section, l’équipe de Victor commençait par les coins et se dirigeait vers le milieu. Pour cette raison, il était vraiment important que les coins soient parfaits car ils servent de référence pour le reste de cette section de mur.

Si vous regardez de près, vous remarquerez que les blocs de coin sont légèrement différents avec un coin extérieur fini.

Souvent, les gars passaient une longue poutre métallique avec un niveau au sommet (non illustré) pour vérifier que les coins étaient alignés les uns par rapport aux autres.

Étape 5 : Guide de la ficelle

Une fois les coins en place, l’équipe de Victor passait une ficelle le long du coin supérieur du bloc et l’utilisait comme guide pour le reste de cette section.

Pro-Talk : Le support permettant de fixer une ficelle est appelé dogbone ou line-stretcher.

Parfois, ils utilisaient également un bloc d’angle en bois.

Étape 6 : Poser le premier rang

En utilisant la ligne de craie comme référence, les gars ont posé un lit de mortier et ont commencé à poser des blocs.

On a vérifié que chaque bloc était de niveau et qu’il suivait le cordeau.

Pro-Tip : les joints doivent mesurer 1/2″ et la largeur d’un doigt est une bonne approximation.

Après chaque section, l’excès de mortier et les morceaux de blocs cassés ont été utilisés pour remplir les coins pour un renforcement supplémentaire.

Voici comment la semelle de béton descend et comment les gars ont posé les blocs.

Étape 7 : tourner le coin

Garder les coins à l’équerre est très important, et les gars ont employé un peu de trigonométrie (le triple pythagoricien 3-4-5) pour revérifier leurs mesures.

Etape 8 : les attaches murales

Tous les 2 ou 3 rangs, les gars ont utilisé des attaches murales et des clous pour ancrer le mur de blocs aux fondations existantes.

Ils pliaient une attache murale en place, la clouaient à la fondation et encastraient le reste de l’attache dans le joint entre les blocs.

Étape 9 : Couper le bloc

Il était souvent nécessaire de couper le dernier bloc d’une section ou afin de décaler les joints de la prochaine rangée de blocs, et ils utilisaient deux méthodes différentes. La première méthode consistait à utiliser un marteau à brique le long de la ligne de coupe, et après quelques coups bien placés, il se brisait.

Quand la précision était nécessaire, les gars utilisaient une scie à béton pour couper le bloc.

Étape 10 : Guides de chantier

Après la pose de la première rangée de blocs, l’équipe de Victor a utilisé un transit pour situer une ligne de niveau à tous les coins. Pour ce faire, ils ont d’abord installé le transit en vue de tous les coins.

Puis, les gars ont martelé des piquets à tous les coins.

La pose du détecteur laser sur le piquet a permis aux gars de marquer une ligne cohérente et de niveau. Mesurer à partir de cette ligne leur a permis de s’assurer que chaque couche de la fondation était de niveau avec le reste.

Étape 11 : Poser des couches supplémentaires

Après avoir terminé la première couche, l’équipe de Victor a pu travailler beaucoup plus rapidement. Ils ont continué à poser des blocs de la même manière, en commençant par les coins et en travaillant vers l’intérieur.

Voici une photo d’un des gars qui vérifie la hauteur pour s’assurer qu’elle est conforme au reste de la fondation.

La plupart des fondations étaient constituées de deux rangées de blocs 8″ et de deux rangées de blocs 4″. La seule exception était là où la semelle descendait, et cette zone nécessitait un rang supplémentaire de blocs 8″.

Lorsque les gars couleront le plancher de béton, le béton cachera en fait tous les blocs 8″ et s’assiéra sur le rebord entre les blocs 8″ et 4″. De cette façon, si le sol se déplace ou s’affaisse, le plancher de béton sera toujours soutenu.

Pro-Tip : la hauteur finale de la fondation doit être d’au moins 4″ au-dessus du sol.

À un moment, les gars étaient environ 1/2″ trop hauts même s’ils  » trichaient  » un peu avec des joints plus fins. Pour corriger la hauteur, ils ont dû tailler environ 15 blocs à la bonne hauteur.

Ce qui les a remis au niveau du reste de la fondation.

Étape 12 : Remplir le bloc

L’équipe de Victor a rempli les deux rangées supérieures de mortier pour les renforcer.

Étape 13 : Insérer les boulons en J

En même temps, ils ont placé des boulons en J environ tous les 4′ pour ancrer la plaque de seuil.

Étape 14 : Outiller les joints

Il est important d’outiller tous les joints avec un outil de frappe pour presser le mortier dans le joint, et cela rend les joints plus jolis aussi.

Étape 15 : Nettoyage à la brosse

Après que les joints aient pris un certain temps, les gars ont nettoyé le bloc à la brosse. Ils ne l’ont fait que pour l’intérieur des deux couches supérieures, car c’est tout ce qui sera visible, et l’extérieur sera crépi.

Pro-Talk : Le parage est une technique utilisée pour finir la surface d’un mur de maçonnerie avec une fine couche de mortier.

Finition

Si vous regardez bien, vous remarquerez que tous les blocs ne sont pas remplis à ce stade. Les gars utilisent les restes de mortier pour éliminer les déchets, et même si j’appelle cela fini, il leur reste encore du remplissage à faire.

La prochaine étape est de faire appel à une inspection avant de remblayer autour de la fondation et de laisser les plombiers terminer leur gros œuvre.

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