L’affaire du collier de pizza et de la bombe résolue, selon un responsable

Les autorités fédérales ont compris comment un livreur de pizza s’est retrouvé au milieu d’un étrange stratagème de vol de banque qui s’est terminé par l’explosion d’une bombe autour de son cou, ainsi que l’identité des comploteurs, a déclaré un responsable des forces de l’ordre à l’Associated Press.

Brian Wells, 46 ans, a braqué une banque de la banlieue d’Erie le 28 août 2003, avec la bombe attachée à son cou, puis a été tué lorsqu’elle a explosé alors qu’il était assis, menotté, dans un parking, pendant que la police attendait une équipe de démineurs.

Personne n’a été inculpé alors que les autorités s’efforçaient de déterminer qui était derrière le complot et si Wells était une victime innocente ou un participant volontaire.

Mais l’affaire a été résolue et des inculpations sont attendues, probablement d’ici le mois prochain, a déclaré le fonctionnaire, qui a parlé sous couvert d’anonymat parce que la procureure américaine Mary Beth Buchanan devait faire une annonce officielle lors d’une conférence de presse vendredi après-midi.

Le responsable des forces de l’ordre a dit à l’AP que Buchanan ne divulguerait pas les conclusions des enquêteurs, mais dirait que le gouvernement est confiant de savoir comment et pourquoi Wells est mort.

« Nous connaissons tous les détails’
« Le gouvernement sait ce qui s’est passé le jour de l’incident. Nous connaissons tous les détails qui ont conduit à la mort de Brian Wells et toutes les parties impliquées », a déclaré le fonctionnaire.

Des enquêteurs du Bureau fédéral des alcools, du tabac, des armes à feu et des explosifs, du FBI et de la police d’État de Pennsylvanie ont voyagé d’un océan à l’autre pour interroger des témoins et suivre des pistes, a déclaré le fonctionnaire.

Buchanan a rencontré pendant environ trois heures vendredi les enquêteurs fédéraux au sujet des preuves compilées jusqu’à présent.

Buchanan n’a pas immédiatement répondu aux appels de commentaires après la réunion, mais plus tôt vendredi, elle a dit qu’elle l’avait convoquée parce que, « dans les cas plus compliqués, j’aime rencontrer personnellement les forces de l’ordre pour discuter de l’affaire et, dans de nombreux cas, examiner les preuves moi-même. »

Wells a dit à la police avant de mourir qu’il avait été accosté par des hommes armés qui ont verrouillé la bombe sur son cou et l’ont forcé à braquer la banque lorsqu’il est allé livrer une pizza à une tour de télévision sur une route sans issue.

La famille de Wells a dit qu’elle croyait qu’il n’était qu’une victime, et a critiqué le rythme de l’enquête.

Le frère de Wells, John Wells, 44 ans, de Phoenix, a déclaré que la famille ne sera pas satisfaite tant que la justice ne sera pas rendue.

« La famille sera satisfaite lorsque tout le monde devra répondre de ses actes ce jour-là », a déclaré Wells. « Nous voulons que tout le monde assume la responsabilité de ce qu’il a fait avant et après que cela soit arrivé. »

Une femme interrogée
Un avocat, Lawrence D’Ambrosio, a déclaré que le FBI a interrogé à plusieurs reprises son client au sujet de la mort de Wells. D’Ambrosio n’a pas immédiatement répondu à un message laissé à son bureau vendredi.

La cliente, Marjorie Diehl-Armstrong, purge une peine de sept à 20 ans dans une prison d’État pour avoir plaidé coupable mais mentalement malade d’avoir tué son petit ami, James Roden, en 2003.

Le meurtre de Roden a conduit la police à interroger Diehl-Armstrong dans l’affaire Wells, car le corps de Roden a été retrouvé dans le congélateur d’un homme nommé William Rothstein, qui est décédé depuis. La maison de Rothstein était proche de la tour de télévision.

Buchanan a déclaré que l’enquête a été compliquée par la mort d’au moins deux témoins. Elle n’a pas voulu dire si Rothstein, décédé d’un cancer en juillet 2004, était l’un de ces témoins.

Buchanan prévoit de rencontrer une fois de plus les enquêteurs pour discuter des preuves, de la disponibilité des témoins et d’autres détails logistiques avant que des actes d’accusation ne soient demandés. Le grand jury ne devrait pas entendre la présentation du gouvernement – un détail formel des preuves – avant le mois prochain, a déclaré le responsable de l’application de la loi.

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